• Pardon pour t’avoir fait mal,

    Pour t’avoir menti,

    Je t’avais tant promis,

    Je n’ai fait que dalle.

    Certes, je souffrais,

    Je n’ai parfois pas pu,

    Mais j’ai bien trop profité

    De ta gentillesse, et tu y as cru.

    Maintenant, trop tard, j’ai des remords,

    J’ai fini par rompre tes nerfs,

    Je prétends que tu es trop sévère

    Mais je sais, c’est moi qui ai tort.

    Je ne te demande plus de délai,

    Plus de ta patience lassée,

    Juste un petit effort,

    Juste assez pour chasser le remord.

    Je te demande de me pardonner,

    Je ne prétends pas que c’est si facile,

    Mais je me remets à travailler,

    Je ne fais plus la difficile.

    Ce que je dis est une promesse,

    Si jamais je suis une traîtresse,

    Alors, je t’abandonne mon sort,

     

    Je te confie ma mise à mort.


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  • De mes premiers souvenirs, depuis l’enfance,

    On m’a fait croire à l’abolition de la souffrance.

    Pourtant, en découvrant le monde,

    J’ai su que ce n’était que mensonge ;

    On m’a bercée d’un songe

    Cruel et immonde.

    Ils m’ont mis sur les yeux

    Un bandeau qui cache la réalité,

    Afin de me faire croire en eux

    Et ainsi mieux être touchée par la vérité ;

    Mon nuage s’est dissout sous mes pieds,

    J’ai fini sur le sol glacé.

    On a voulu me brûler, me pendre

    Pour mieux me punir d’avoir cru une utopie,

    Je n’étais plus qu’un petit tas gris

    De poussière et de cendre.

    On m’a laissée là,

    En compagnie de mes regrets,

    Mes larmes amères coulaient

    Ne servant qu’à arroser les lilas.

    Un jour j’ai tout abandonné,

    Je m’étais dit : « À quoi bon ? »

    Autant me faire une raison,

    Tous m’ont oubliée.

    Après cette douloureuse pensée,

    J’ai entendu un cri ;

    Oui, tu as crié :

    « Ce n’est pas fini ! »

    C’était vrai.

    De mes cendres est né

    Un phénix si beau,

    Qui a puni mes bourreaux.

    S’il est né, c’est grâce à toi,

     

    Grâce à ces mots énoncés par ta voix.


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  • Les premières notes du cygnes lui ont échappé
    Et à travers le lac ont raisonné.
    Ce lac qui nous vit comme le poète et la mariée
    Malgré les dangers encore nous aimer.
    Il fut spectateur de la douleur de l'un,
    Et de l'autre la patience et la souffrance,
    Les prières jalouses des témoins
    N'en changèrent point l'apparence.
    Seulement l'oiseau n'achevait point sa destinée,
    C'était la mienne qu'il chantait.
    Mais sourde et aveugle comme le nourrisson
    Dans l'amour où j'étais bercée,
    Je ne le vis même pas, à pas lents,
    Se dérober.
    Alors, tous s'acheva.
    Une comédie, une tragédie... Qu'était-ce vraiment?
    Tu as dis que tu n'abandonnais pas,
    J'ai dit que si, cher enfant.
    Pourquoi ton cœur
    Poignarda-t-il son âme sœur?
    Pourquoi le ciel bleu
    Est-il sanglant à mes yeux?
    Pourquoi le cygne
    Donna-t-il trop tard son signe?
    Pourquoi est-ce que tu prétends
    Qu'à nouveau tu m'entends?
    Je ne sais plus mes décisions,
    Je ne sais plus la raison.
    Mais je sais qu'au fond,
    Malgré la trahison,
    Ce funeste chant
    Peut décider du passé, du présent,
    Mais l'avenir est en mes mains,
    Et j'entends te reconquérir demain.
    Lac, cygne, pierres, arbres, démons, saints,
    De la naissance et de la mort d'une passion avez été témoins.
    Soyez-le de sa résurrection.
    Oui, à nouveau, se répétera l'union.

     


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  • « Ne fais pas cela, cest mal ! »

    Pourquoi un tel mensonge à notre innocence ?

    Pourquoi nous mentir et altérer nos sens ?

    Pourquoi vouloir rendre nos cœurs purs si sales ?

    Voulez-vous à jamais nous condamner

    Comme avec vous-même vous lavez fait ?

    Voulez-vous répandre la haine qui vous ronge

    Et vous poursuit jusque dans vos songes ?

    Vous avez fait les mauvais choix,

    Mais cela ne nous arrivera pas.

    Nous avons choisi un meilleur futur,

    Sans la moindre faute ni rature,

    Car ayant trop peur de vous imiter

    Et de commettre les fautes du passé,

    Nous faisons confiance à nos cœurs seuls,

    Eux savent nous éviter ce linceul

    Dans lequel vivants encore on vous a enveloppés

    Et au fin fond du chagrin on vous a enterrés.

    Hommes, femmes, apprenez à aimer !

    Croyez-vous que faire semblant vous offrira ce bonheur

    Auquel peuvent prétendre seuls ceux qui ont entendu le chant de leur cœur ?

    Ce doux chant mélancolique qui veut devenir joyeux,

    Quattendez-vous pour réaliser son vœu ?

    En espérant quun jour vous compreniez mes cris,

     

    Cest ici que je vous quitte, chers amis.


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  • Patience, voyons, patience

    Petit ange si nerveux,

    Les choses narrivent pas si vite des cieux,

    Attends et fais-moi un peu confiance !

    Toujours si irrité,

    Colère et inquiet !

    Pourquoi donc tout cela ?

    Pourquoi nous fais-tu tout ce mal ?

    Cela tamuse tant de me voir là,

    Souffrante, malade, cela te paraît normal ?

    Fais-moi un peu confiance,

    Viens te réfugier dans ma bienveillance.

    Je te ferai sourire,

    Mais arrête de jouer les martyres,

    Tu restes un petit enfant,

    Mignon même si turbulent,

    Tu sais toujours mamuser,

    Mais toi tu passes ton temps à pleurer !

    Viens donc dans mes bras,

     

    Calme-toi, redeviens le joyeux « toi ».


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