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Par Sombreplum le 27 Juin 2014 à 12:42
Pardon pour t’avoir fait mal,
Pour t’avoir menti,
Je t’avais tant promis,
Je n’ai fait que dalle.
Certes, je souffrais,
Je n’ai parfois pas pu,
Mais j’ai bien trop profité
De ta gentillesse, et tu y as cru.
Maintenant, trop tard, j’ai des remords,
J’ai fini par rompre tes nerfs,
Je prétends que tu es trop sévère
Mais je sais, c’est moi qui ai tort.
Je ne te demande plus de délai,
Plus de ta patience lassée,
Juste un petit effort,
Juste assez pour chasser le remord.
Je te demande de me pardonner,
Je ne prétends pas que c’est si facile,
Mais je me remets à travailler,
Je ne fais plus la difficile.
Ce que je dis est une promesse,
Si jamais je suis une traîtresse,
Alors, je t’abandonne mon sort,
Je te confie ma mise à mort.
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Par Sombreplum le 15 Juin 2014 à 17:45
De mes premiers souvenirs, depuis l’enfance,
On m’a fait croire à l’abolition de la souffrance.
Pourtant, en découvrant le monde,
J’ai su que ce n’était que mensonge ;
On m’a bercée d’un songe
Cruel et immonde.
Ils m’ont mis sur les yeux
Un bandeau qui cache la réalité,
Afin de me faire croire en eux
Et ainsi mieux être touchée par la vérité ;
Mon nuage s’est dissout sous mes pieds,
J’ai fini sur le sol glacé.
On a voulu me brûler, me pendre
Pour mieux me punir d’avoir cru une utopie,
Je n’étais plus qu’un petit tas gris
De poussière et de cendre.
On m’a laissée là,
En compagnie de mes regrets,
Mes larmes amères coulaient
Ne servant qu’à arroser les lilas.
Un jour j’ai tout abandonné,
Je m’étais dit : « À quoi bon ? »
Autant me faire une raison,
Tous m’ont oubliée.
Après cette douloureuse pensée,
J’ai entendu un cri ;
Oui, tu as crié :
« Ce n’est pas fini ! »
C’était vrai.
De mes cendres est né
Un phénix si beau,
Qui a puni mes bourreaux.
S’il est né, c’est grâce à toi,
Grâce à ces mots énoncés par ta voix.
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Par Sombreplum le 22 Avril 2014 à 19:40Les premières notes du cygnes lui ont échappéEt à travers le lac ont raisonné.Ce lac qui nous vit comme le poète et la mariéeMalgré les dangers encore nous aimer.Il fut spectateur de la douleur de l'un,Et de l'autre la patience et la souffrance,Les prières jalouses des témoinsN'en changèrent point l'apparence.Seulement l'oiseau n'achevait point sa destinée,C'était la mienne qu'il chantait.Mais sourde et aveugle comme le nourrissonDans l'amour où j'étais bercée,Je ne le vis même pas, à pas lents,Se dérober.Alors, tous s'acheva.Une comédie, une tragédie... Qu'était-ce vraiment?Tu as dis que tu n'abandonnais pas,J'ai dit que si, cher enfant.Pourquoi ton cœurPoignarda-t-il son âme sœur?Pourquoi le ciel bleuEst-il sanglant à mes yeux?Pourquoi le cygneDonna-t-il trop tard son signe?Pourquoi est-ce que tu prétendsQu'à nouveau tu m'entends?Je ne sais plus mes décisions,Je ne sais plus la raison.
Mais je sais qu'au fond,Malgré la trahison,Ce funeste chantPeut décider du passé, du présent,Mais l'avenir est en mes mains,Et j'entends te reconquérir demain.Lac, cygne, pierres, arbres, démons, saints,De la naissance et de la mort d'une passion avez été témoins.Soyez-le de sa résurrection.Oui, à nouveau, se répétera l'union.
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Par Sombreplum le 23 Mars 2014 à 15:43
« Ne fais pas cela, c’est mal ! »
Pourquoi un tel mensonge à notre innocence ?
Pourquoi nous mentir et altérer nos sens ?
Pourquoi vouloir rendre nos cœurs purs si sales ?
Voulez-vous à jamais nous condamner
Comme avec vous-même vous l’avez fait ?
Voulez-vous répandre la haine qui vous ronge
Et vous poursuit jusque dans vos songes ?
Vous avez fait les mauvais choix,
Mais cela ne nous arrivera pas.
Nous avons choisi un meilleur futur,
Sans la moindre faute ni rature,
Car ayant trop peur de vous imiter
Et de commettre les fautes du passé,
Nous faisons confiance à nos cœurs seuls,
Eux savent nous éviter ce linceul
Dans lequel vivants encore on vous a enveloppés
Et au fin fond du chagrin on vous a enterrés.
Hommes, femmes, apprenez à aimer !
Croyez-vous que faire semblant vous offrira ce bonheur
Auquel peuvent prétendre seuls ceux qui ont entendu le chant de leur cœur ?
Ce doux chant mélancolique qui veut devenir joyeux,
Qu’attendez-vous pour réaliser son vœu ?
En espérant qu’un jour vous compreniez mes cris,
C’est ici que je vous quitte, chers amis.
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Par Sombreplum le 23 Mars 2014 à 15:42
Patience, voyons, patience
Petit ange si nerveux,
Les choses n’arrivent pas si vite des cieux,
Attends et fais-moi un peu confiance !
Toujours si irrité,
Colère et inquiet !
Pourquoi donc tout cela ?
Pourquoi nous fais-tu tout ce mal ?
Cela t’amuse tant de me voir là,
Souffrante, malade, cela te paraît normal ?
Fais-moi un peu confiance,
Viens te réfugier dans ma bienveillance.
Je te ferai sourire,
Mais arrête de jouer les martyres,
Tu restes un petit enfant,
Mignon même si turbulent,
Tu sais toujours m’amuser,
Mais toi tu passes ton temps à pleurer !
Viens donc dans mes bras,
Calme-toi, redeviens le joyeux « toi ».
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