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Par Sombreplum le 23 Mars 2014 à 15:41
Petite plume blanche se baladant avec les vents,
Petite et légère, tu vas toujours voyageant,
Mais, jolie plume, dis-moi donc où tu vas ?
Tu répondis que tu ne savais pas,
Que tu voyageais, voyais le monde
Jour après jour faire sa ronde,
Sans jamais savoir où tu allais te poser,
Car une surprise le vent te faisait,
Emportant sa belle légère et douce
Dans les villes à travers une infinie course.
De toutes les amantes tu es la préférée,
Car tout du monde tu as vu avec ton aimé.
Il te montre ce que jamais plus grande dame
N’a pu admirer en versant de bonheur tes larmes.
Voyez donc, amants du monde !
Ces deux-là, tels des ondes
Courent sans cesse ensemble,
Ne sont-ils point beaux, quand elle tremble
Sous ses caresses douces mais puissantes
Qui les rapprochent et créent leur entente ?
Petite plume qui va avec le vent,
Je te souhaite avec lui un bonheur abondant.
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Par Sombreplum le 7 Janvier 2014 à 19:28
Depuis toujours nous les recherchons,
Ces délicats pétales
Qui jamais ne se fanent,
À un mythe nous pensions,
Pourtant ces belles parfumées
Sont bien une partie de la réalité,
Même si d’elles nous doutions,
Ce sont les fleurs de la Passion.
Douces et coquettes,
Elles n’éclosent dans nos cœurs
Qu’une fois prêtes
Pour les embaumer à toutes heures.
Mais comment savoir quand elles se montreront ?
La réponse est dans leur nom.
Ces demoiselles colorées
Sortent une fois trouvé leur bien-aimé,
Car ces exquises créatures
Croient en un amour pur,
Où le mensonge n’a nulle place,
Et où la sincérité au sommet se place.
Ces fleurs éclosent belles et fraîches
En les cœurs des amants
Et à jamais y résident et font naître les flammèches
Qui constituent les brasiers de l’Amour ardents.
Ces fleurs, malgré leur immortalité,
Se font trop rares.
Pour les sauver,
En l’Amour il faut se remettre à croire.
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Par Sombreplum le 7 Janvier 2014 à 19:28
L’amour rend aveugle,
Il rend fou,
Tant par sa faute ont vu flou,
Tant ont rendu l’âme par la faute de cet aigle.
Pourtant, même fou, on en est heureux,
Rien autant que lui n’a rendu plus joyeux.
Il rend les maux moindres et insignifiants,
Il donne courage et rend vaillant,
Car pour l’être que l’on aime, on peut tout,
Tant que de son bonheur on se soucie avant nous.
Ulysse pour sa Pénélope défia les dieux,
Roméo pour sa Juliette donna son âme
Refusant de son absence subir le mal,
Lancelot pour sa reine fit le preux,
Tous ont accepté souffrances pour un cœur
Qu’ils chérissaient et souhaitaient être le leur.
Il est vrai que l’amour rend fou,
Mais alors le sort des fous
Nous envions beaucoup !
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Par Sombreplum le 5 Janvier 2014 à 18:16
Une créature toute de blanc
Semblable à l’ange innocent
Vint troubler le calme de l’eau.
Cette créature était un cygne, très bel oiseau.
La pure bête,
Levant vers les cieux sa blanche tête,
Cria une note, puis une autre, puis encore plein,
Entonnant un chant à la fois douloureux et serein
Que tout vivant à l’entour entendit.
Un autre de son espèce s’y joignit,
L’hymne funèbre d’eux parut charmant,
Car ces oiseaux étaient amants.
Aux pieds de la mort l’un voyant son camarade
Décida de se jeter plutôt que d’être malade
De la perte de l’âme à la sienne jumelle,
Il désira d’en sa souffrance se joindre à elle.
Le premier finalement tomba,
Son bien-aimé à son tour succomba.
Désormais ces êtres sont unis,
Leur amour le leur permit.
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Par Sombreplum le 3 Janvier 2014 à 21:25
Sous une lune reflétée
Par un lac illuminé,
Le visage fouetté
Par une brise de soirée,
Les astres penchés
Sur nos têtes rougissantes,
Le temps même s’est arrêté
Pour nous, à l’encontre de sa nature fuyante.
Et en ce jardin où nos âmes éclosent
L’éternité semble une simple chose
Car nous ne la percevons même plus,
De l'eau nous oublions le flux
Pour nos yeux admirer
Et deviner au-delà nos pensées.
Et parmi nos vœux communs,
L’un sans cesse revient,
Celui de ne jamais plus ressentir le temps
Et de toujours être à cet instant.
La blanche colombe rompit ce souhait
Frôlant de l’eau la surface argentée,
Puis à nos pieds déposant son fardeau
Qui était une rose et des gouttes d’eau.
À une bénédiction de l’oiseau nous pensâmes
Et prîmes la rose qu’à deux nous embrassâmes,
Faisant encore barrière à la course du temps
Et nous noyant dans le firmament.
Une comète passa,
Une même chose on souhaita.
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