• Un cœur heureux ne saurait lêtre seul,

    Aussi le mien a-til souhaité trouver compagnon

    Pour ne point avoir de regret en son linceul

    Et échapper de Solitude, sa prison.

    Mais nul ne semblait correspondre à ce cœur exigeant,

    Nul ne le comprenait, tous le pensaient exaspérant.

    Condamné, infortuné, aux pleurs

    Toujours seul et sans lépaule dun bien-aimé,

    Condamné aux malheurs

    Seul encore, sans la main tendue dun bien-aimé,

    Condamné à lhorreur,

    À jamais seul, sans la voix rassurante dun bien-aimé.

    Mais ce cœur la besogne abandonna trop vite,

    Ne saperçut de son semblable en tout point,

    De celui qui toujours lavait admiré de loin,

    Que lorsque celui-ci lui vint rendre visite

    Lui avouant ce que de lui il songeait,

    Et confessant sous la Lune sa passion,

    Pour au moins avoir, il prétendait, lesprit libéré

    De ce que faisaient en lui maux et tourments,

    Mais que sil fut accepté par son amoureux,

    Il ne refuserait de sy lier et davec lui être heureux.

    Le premier, étourdi, se tut.

    Le second, inquiété et perdu,

    Crut de telle relation être indigne,

    Et fit un pas dehors.

    Lautre se ressaisit alors,

    Larrêta et le prit,

    Et à son oreille lui dit :

     

    « Moi aussi »


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  • Au fond de la Boîte elle est restée,

    À Pandore elle sest présentée,

    Au reste des hommes elle sest cachée,

    Depuis des siècles ils lont ignorée,

    Pourtant en nous elle est venue se réfugier,

    Car elle était seule et abandonnée,

    Nul ne voulait la voir, nul ne voulait lécouter,

    Alors elle choisit deux amants à son sort aussi condamnés.

    Eux laccueillirent,

    Eux surent la faire rire,

    Elle décida dà leurs côtés rester,

    Promettant de leur amour encourager,

    Et aider contre les malheurs et péchés

    Qui furent avant elle libérés.

    Ces jeunes amoureux promirent de ne jamais loublier.

    Non, jamais nous ne loubliâmes, et nous continuons à nous aimer,

    Merci Espérance qui nous défendit

     

    Et nous cacha aux malheurs de la vie.


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  • Aussi innocent que léger,

    Aussi libre que vrai,

    Aussi beau que sincère,

    Sans griffes à ses serres

    Mais des mots damour,

    Il survole vos têtes

    Et volera toujours.

    Créé de lumière,

    Habillé de bonheur,

    Se nourrissant despoir et de ses lueurs,

    Né de la douceur, sa mère,

    Il ne méprise nul homme,

    Mais haït leur cupidité.

    Il na côtoyé que la vérité,

    Linnocence et la naïveté.

    Jamais il na vu de pogrom,

    Jamais il na vu brûler Rome,

    Il na vu que les amours naissant,

    Les rires des amants

    Et leurs visages rougissants.

    Cet oiseau blanc,

    Cest la Passion.


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  • « Vis pour être heureuse »

    Voilà ce qu’on m’a dit.

    Pourtant on m’en empêche, de moi on rit

    Lorsque je veux l’être, on veut me faire malheureuse.

    Pourquoi faire cela ? Quelle douleur avez-vous subi

    De ma main, pour vouloir ainsi me la couper ?

    Aurais-je par mégarde un crime sur vos âmes commis ?

    Aurais-je vos larmes fait couler ?

    Pardonnez-m’en, car je ne m’en souviens même plus,

    Mais si crime est de vouloir bien vivre, tuez-moi

    Plutôt que de convaincre mes lâches mains d’appliquer cette dure loi.

    Je vous ai écoutés, je vous ai crus

    Mal m’en pris, maintenant je suis perdue

    À quoi bon rester ? Personne ne veut que je prenne asile en ce monde.

    Ils veulent me chasser, je suis une bête immonde

    À leurs yeux, je n’ai jamais rien été de précieux.

    Alors qu’ainsi je raisonne, de moi tu t’approchas,

    M’offrit ta main et un doux regard où se reflétaient les cieux,

    Et leur maxime :  « Vis pour être heureuse » tu répétas.

    Seulement, l’hypocrisie, qui emplissait leurs voix, avait fui la tienne

    La douceur seulement y avait trouvé refuge

    Elle aussi chassée de leurs âmes et ayant bientôt quitté la mienne.

    Pourtant elle revint lorsque je te vis, et jamais plus elle ne repartira.

     

    Ce jour-là, tu m’offris ta main, aujourd’hui ton cœur.


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  • À ceux qui disent que ce n'est que mirage,

    Je réponds que c'est rêve devenu réalité.

    À ceux qui disent que je m'enferme en cage,

    Je réponds que finalement je déploie mes aile.

    À ceux qui disent que notre amour est mensonge,

    Je réponds que la vérité s'obtient en aimant.

    À ceux qui disent que je vis dans un songe,

    Je réponds que c'est mieux que leur cauchemar grandissant.

    À ceux qui disent que le bonheur m'est interdit,

    Je réponds qu'ils ne l'auront pas, même s'il leur est permis.

    À ceux qui disent que tout s'effondrera,

    Je réponds que l'avenir, voyant notre amour, nous épargnera.

    À ceux qui disent que nous sommes ignorants,

    Je réponds que, contrairement à eux, nous sommes innocents.

    À ceux, enfin, qui disent que je ne sais rien de l'amour,

    Je demande, cette fois, "Si vous savez, pourquoi n'avez-vous trouvé le vôtre à ce jour?"

    À toi, enfin, qui jamais ne dira comme eux,

    Je promets, au nom de ce coeur battant pour le tien, de t'aimer, peu importe l'enjeu.


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