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Par Sombreplum le 3 Janvier 2014 à 21:24
Un cœur heureux ne saurait l’être seul,
Aussi le mien a-t’il souhaité trouver compagnon
Pour ne point avoir de regret en son linceul
Et échapper de Solitude, sa prison.
Mais nul ne semblait correspondre à ce cœur exigeant,
Nul ne le comprenait, tous le pensaient exaspérant.
Condamné, infortuné, aux pleurs
Toujours seul et sans l’épaule d’un bien-aimé,
Condamné aux malheurs
Seul encore, sans la main tendue d’un bien-aimé,
Condamné à l’horreur,
À jamais seul, sans la voix rassurante d’un bien-aimé.
Mais ce cœur la besogne abandonna trop vite,
Ne s’aperçut de son semblable en tout point,
De celui qui toujours l’avait admiré de loin,
Que lorsque celui-ci lui vint rendre visite
Lui avouant ce que de lui il songeait,
Et confessant sous la Lune sa passion,
Pour au moins avoir, il prétendait, l’esprit libéré
De ce que faisaient en lui maux et tourments,
Mais que s’il fut accepté par son amoureux,
Il ne refuserait de s’y lier et d’avec lui être heureux.
Le premier, étourdi, se tut.
Le second, inquiété et perdu,
Crut de telle relation être indigne,
Et fit un pas dehors.
L’autre se ressaisit alors,
L’arrêta et le prit,
Et à son oreille lui dit :
« Moi aussi »
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Par Sombreplum le 3 Janvier 2014 à 17:22
Au fond de la Boîte elle est restée,
À Pandore elle s’est présentée,
Au reste des hommes elle s’est cachée,
Depuis des siècles ils l’ont ignorée,
Pourtant en nous elle est venue se réfugier,
Car elle était seule et abandonnée,
Nul ne voulait la voir, nul ne voulait l’écouter,
Alors elle choisit deux amants à son sort aussi condamnés.
Eux l’accueillirent,
Eux surent la faire rire,
Elle décida d’à leurs côtés rester,
Promettant de leur amour encourager,
Et aider contre les malheurs et péchés
Qui furent avant elle libérés.
Ces jeunes amoureux promirent de ne jamais l’oublier.
Non, jamais nous ne l’oubliâmes, et nous continuons à nous aimer,
Merci Espérance qui nous défendit
Et nous cacha aux malheurs de la vie.
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Par Sombreplum le 3 Janvier 2014 à 17:21
Aussi innocent que léger,
Aussi libre que vrai,
Aussi beau que sincère,
Sans griffes à ses serres
Mais des mots d’amour,
Il survole vos têtes
Et volera toujours.
Créé de lumière,
Habillé de bonheur,
Se nourrissant d’espoir et de ses lueurs,
Né de la douceur, sa mère,
Il ne méprise nul homme,
Mais haït leur cupidité.
Il n’a côtoyé que la vérité,
L’innocence et la naïveté.
Jamais il n’a vu de pogrom,
Jamais il n’a vu brûler Rome,
Il n’a vu que les amours naissant,
Les rires des amants
Et leurs visages rougissants.
Cet oiseau blanc,
C’est la Passion.
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Par Sombreplum le 27 Décembre 2013 à 18:58
« Vis pour être heureuse »
Voilà ce qu’on m’a dit.
Pourtant on m’en empêche, de moi on rit
Lorsque je veux l’être, on veut me faire malheureuse.
Pourquoi faire cela ? Quelle douleur avez-vous subi
De ma main, pour vouloir ainsi me la couper ?
Aurais-je par mégarde un crime sur vos âmes commis ?
Aurais-je vos larmes fait couler ?
Pardonnez-m’en, car je ne m’en souviens même plus,
Mais si crime est de vouloir bien vivre, tuez-moi
Plutôt que de convaincre mes lâches mains d’appliquer cette dure loi.
Je vous ai écoutés, je vous ai crus
Mal m’en pris, maintenant je suis perdue
À quoi bon rester ? Personne ne veut que je prenne asile en ce monde.
Ils veulent me chasser, je suis une bête immonde
À leurs yeux, je n’ai jamais rien été de précieux.
Alors qu’ainsi je raisonne, de moi tu t’approchas,
M’offrit ta main et un doux regard où se reflétaient les cieux,
Et leur maxime : « Vis pour être heureuse » tu répétas.
Seulement, l’hypocrisie, qui emplissait leurs voix, avait fui la tienne
La douceur seulement y avait trouvé refuge
Elle aussi chassée de leurs âmes et ayant bientôt quitté la mienne.
Pourtant elle revint lorsque je te vis, et jamais plus elle ne repartira.
Ce jour-là, tu m’offris ta main, aujourd’hui ton cœur.
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Par Sombreplum le 20 Décembre 2013 à 19:22
À ceux qui disent que ce n'est que mirage,
Je réponds que c'est rêve devenu réalité.
À ceux qui disent que je m'enferme en cage,
Je réponds que finalement je déploie mes aile.
À ceux qui disent que notre amour est mensonge,
Je réponds que la vérité s'obtient en aimant.
À ceux qui disent que je vis dans un songe,
Je réponds que c'est mieux que leur cauchemar grandissant.
À ceux qui disent que le bonheur m'est interdit,
Je réponds qu'ils ne l'auront pas, même s'il leur est permis.
À ceux qui disent que tout s'effondrera,
Je réponds que l'avenir, voyant notre amour, nous épargnera.
À ceux qui disent que nous sommes ignorants,
Je réponds que, contrairement à eux, nous sommes innocents.
À ceux, enfin, qui disent que je ne sais rien de l'amour,
Je demande, cette fois, "Si vous savez, pourquoi n'avez-vous trouvé le vôtre à ce jour?"
À toi, enfin, qui jamais ne dira comme eux,
Je promets, au nom de ce coeur battant pour le tien, de t'aimer, peu importe l'enjeu.
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