• Preuve

    Les premières notes du cygnes lui ont échappé
    Et à travers le lac ont raisonné.
    Ce lac qui nous vit comme le poète et la mariée
    Malgré les dangers encore nous aimer.
    Il fut spectateur de la douleur de l'un,
    Et de l'autre la patience et la souffrance,
    Les prières jalouses des témoins
    N'en changèrent point l'apparence.
    Seulement l'oiseau n'achevait point sa destinée,
    C'était la mienne qu'il chantait.
    Mais sourde et aveugle comme le nourrisson
    Dans l'amour où j'étais bercée,
    Je ne le vis même pas, à pas lents,
    Se dérober.
    Alors, tous s'acheva.
    Une comédie, une tragédie... Qu'était-ce vraiment?
    Tu as dis que tu n'abandonnais pas,
    J'ai dit que si, cher enfant.
    Pourquoi ton cœur
    Poignarda-t-il son âme sœur?
    Pourquoi le ciel bleu
    Est-il sanglant à mes yeux?
    Pourquoi le cygne
    Donna-t-il trop tard son signe?
    Pourquoi est-ce que tu prétends
    Qu'à nouveau tu m'entends?
    Je ne sais plus mes décisions,
    Je ne sais plus la raison.
    Mais je sais qu'au fond,
    Malgré la trahison,
    Ce funeste chant
    Peut décider du passé, du présent,
    Mais l'avenir est en mes mains,
    Et j'entends te reconquérir demain.
    Lac, cygne, pierres, arbres, démons, saints,
    De la naissance et de la mort d'une passion avez été témoins.
    Soyez-le de sa résurrection.
    Oui, à nouveau, se répétera l'union.

     


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