• Un amour, que dis-je! une brûlante passion,

    Que dis-je encore! un brasier incessant

    Naquit dans ce coeur et ne s'éteindra qu'avec lui.

    Il me consume, m'étouffe, mais serais-je en mesure de l'arrêter?

    Allons-y donc, arrêtons-le, ce brasier,

    Par la même occasion, arrêtons mon bonheur,

    Arrêtons ce qui me réchauffe de l'intérieur,

    Ce qui me retient ici, encore en vie.

    Faîtes-le donc, osez! Puisqu'après tous, c'est un phénix.

    Il reviendra, torturera vos âmes de mille enfers,

    Ne fuyez ni ne baignez dans le Styx,

    Sa fureur, comme ça douceur, brûle comme un fer.

    Eh, laissez-le aimer en paix

    Ce pauvre coeur, lui vous en a-t-il empêché?

    Je l'aime, je l'adore, je meurs et me languis,

    Pour lui tout seul, seulement lui

    Qui a su me prendre mon âme,

    Laissant mon corps qui tente de le rejoindre,

    De lui appartenir pleinement,

    Malade et souffrant de cet exil

    Douloureux et vil.

    Eros, voyant nos propos,

    Lui même se sent sot.

    Dirais-je mieux de Cupidon?

    De Vénus, d'Aphrodite?

    Qui également, jamais n'ont vu telle affection

    Ni telles douceurs être dites.

    Ce n'est plus humain,

    Ni même divin,

    Passant outre les limites du Créateur

    Lorsqu'il nous offrit âme et coeur.

    Allez donc, rivales chimères!

    Croyez vous mériter de respirer son air?

    Ne l'approchez point! Laissez-le pur

    De vos maux et traitements qui lui sont si durs!

    Douleur, souffrance, que vous a fait

    Cet ange, pour qu'ainsi vous le harceliez?

    Qu'importe? Car toujours je le défendrai

    Et le tiendrai loin de vos desseins malsains.


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  • Les joues mouillées, le coeur lourd,

    L'espoir me quittant, la vie aussi,

    Fuyant les ténèbres, je cours.

    Mais y arriverai-je? même si je fuis,

    Cela ne changera rien, je souffrirai

    Toujours et à jamais.

    Mes forces s'en vont, mon souffle est faible,

    Mes pensées se teintent de noir, ce noir qui m'envahit.

    Je regarde le ciel, une étoile y scintille,

    Si belle et grande, je la regarde, émerveillée.

    Soudain, je la vois descendre vers moi, telle un Messie.

    Serais-je déjà en train de délirer?

    Mais cet éclat du ciel était un ange

    Qui, sentant une grande détresse, par curiosité quitta le firmament.

    Même sans auréole ni ailes, il aurait eu des airs d'esprit céleste,

    Tant son visage avait des traits innocents,

    Ses cheveux d'un châtain si brillant volaient les rayons solaires

    Et ses prunelles perçaient le coeur à la façon des flèches de Cupidon.

    "Qu'as-tu? me demanda-t-il, tu as souffert?"

    Je ne pouvais répondre, mais il continua:

    "Quoi? Tu ne veux plus vivre? Mais pourquoi?

    Des gens t'aiment! Que diraient-ils si tu partais?"

    Je hochai la tête, je ne suis plus rien pour personne. Il ajouta:

    "Alors, ne vis pas pour qu'on t'aime, mais vis pour aimer."

    J'ai décidé de vivre pour toi, mon bel ange, qui m'as tant aidée.


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  • Pour toi, je donnerais mon coeur et mon âme,

    Pour toi, je ferais chuter la lune du firmament,

    Pour toi, mon esprit s'enflamme,

    Pour toi, toi à qui je pense incessamment,

    Pour toi, mon coeur se consume de ces doux sentiments,

    Pour toi, je changerai tant qu'il le faudra,

    Pour toi...

    Seulement toi...


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